Petit mode d’emploi :
- choisir un paysage qui vous remplit d’harmonie et se poser
- se munir d’une feuille de papier et d’un crayon
- noter sur la feuille la question que vous vous posez et à laquelle vous souhaiteriez avoir des embryons de réponse
À partir de là, il s’agit de se centrer sur deux choses en même temps : sentir le va-et-vient de sa respiration qui se ralentit et se mettre à l’écoute de tous les bruits qui nous entourent. Le temps passant, vous allez découvrir une somme de sons de plus en plus fins tout autour de vous. C’est un peu comme un maillage que l’on va installer et qui va vous conduire progressivement à déceler de plus en plus de détails visuels dans votre paysage. Vous allez pouvoir vous perdre dans le mouvement des herbes hautes, dans le chatoiement du feuillage, bien dans la forme inattendue d’un nuage ou dans les plissements de l’eau…
Quand vous sentez que vous êtes bercé par le paysage, détendu, les pensées parasites ayant lâché vos neurones, alors centrez-vous sur votre question et fermez les yeux… laissez-vous porter par les sons et faites confiance à votre inconscient.
Des mots, des phrases, des dessins, des schémas vont vous apparaître. Surtout ne commentez rien intérieurement. Transcrivez simplement sur votre feuille tout ce qui vous vient à l’esprit dans ce mouvement de lâcher prise jusqu’à ce que le flux s’arrête.
Vous voilà en possession de matériaux riches, créatifs, émanant entièrement de vous car toute cette matière est entièrement reliée à votre profondeur. À ce moment, la détente que vous allez ressentir face à la question posée vous guidera vers les réponses les plus adaptées à la personne que vous êtes ici et maintenant : celle qui est remplie de désirs, de rêves, de projets et qui se perd parfois dans l’accélération et le regard des autres.